Journaliste, aviateur, reporter, romancier, tels sont entre autres les parcours professionnels d’Antoine de Saint-Exupéry. Les avions le fascinent dès son plus jeune âge et il s’est engagé à faire son baptême de l’air quand il avait seulement 12 ans. Malgré le fait qu’il n’est pas brillant à l’école, il se consacre à la narration en remportant le prix du lauréat dans son lycée d’origine. Après avoir décroché le diplôme de baccalauréat, il s’est engagé dans l’armée, dans le régiment d’aviation. Victime d’un accident d’avion en 1923, il est démobilisé. En 1926, il reprend le vol pour effectuer le trajet reliant Toulouse à Dakar pour l’acheminement des courriers. Au cours de cette même année, il publie son premier livre intitulé « L’Aviateur » suivi des autres écrits.
Les caractéristiques du premier récit de l’auteur
L’auteur est tellement impressionné par l’aviation qu’il finit par écrire, à l’âge de 26 ans, une nouvelle décrivant ses propres impressions. Toutefois, les manuscrits de cette nouvelle sont difficiles à trouver. Ceux des œuvres littéraires et les livres les plus célèbres sont conservés chez les collectionneurs et éditeurs professionnels qui les exposent régulièrement pour être vus par le grand public. Dans « L’Aviateur », les impressions de l’auteur sont remarquables. Elles décrivent les gestes du pilote lors de son installation dans son avion qui est pour le pilote considéré comme une chambre à part. L’avion est le lieu où il agrafe sa ceinture et attache les courroies de son parachute avant de s’engouffrer dans la carlingue.
Les manuscrits de ce livre montrent comment l’auteur peint le paysage en décrivant aussi les mouvements de l’air à l’extérieur de l’avion. Il voit cet environnement comme un silence étrange où l’énergie de l’hélice fait courber l’herbe derrière. Quand il prend de l’altitude, une autre sensation envahit le pilote qui fait face à la solidité de l’air à cause de la vitesse qui grandit au fur et à mesure. « L’Aviateur » ne peut pas se permettre d’être célèbre que les autres livres et romans. D’ailleurs, peu d’éditeurs ne parlent pas des fac-similés et manuscrits de ce livre. Quoi qu’il en soit, il est possible d’en trouver auprès d’une boutique en ligne spécialisée ou une bibliothèque en ligne, à l’exemple de lessaintsperes.fr.
« L’Aviateur » et le Musée des arts décoratifs
Bien que le livre soit le premier à sortir parmi les œuvres de l’écrivain, le manuscrit le concernant n’est pas exposé. Le Musée des arts décoratifs détient un plus grand nombre de manuscrits et fac-similés des anciens livres. Pourtant, il ne déclare pas l’existence de ces anciens objets, soit parce que les manuscrits n’existent plus, soit ils sont très abîmés. L’écrivain a écrit cette nouvelle et la fait paraître en avril 1926 en France. Parce que le livre de Saint-Exupéry est immédiatement suivi par la parution d’autres livres plus spectaculaires, il sombre vite dans l’oubli sans montrer le moindre intérêt pour les bibliophiles. Les professionnels de la restauration font de leur mieux pour rassembler les vestiges des anciens livres pour les mettre à la portée des amateurs d’anciens livres.
L’exposition des autres livres est une opportunité pour découvrir quelques esquisses et dessins inédits faits de la main de l’auteur et reproduits à l’identique par les spécialistes. Il doit y avoir également des photographies et des coupures de journaux et même des extraits de correspondance de l’écrivain à l’intention de ses collègues et amis. Ces manuscrits ont permis de procéder à la traduction et publication en d’autres langues.
Ce que décrit le manuscrit du premier livre
Les aventures de l’écrivain tournent autour du monde du ciel. Les manuscrits n’échappent pas à la description de cet environnement qu’Antoine de Saint-Exupéry aime tant. Il regarde le sol de si haut, comme étant figé et immobile. La traversée des déserts de sable et de l’étendue d’eau de mer semble interminable. Pourtant, les dangers et les périls sont toujours présents et imprévisibles. Les manuscrits de ces récits décrivent les sentiments que ressent l’écrivain en les écrivant. S’ils sont alors présents dans les airs, ils le sont également à terre quand le soldat fait face aux ennemis qui ne cessent pas de le traquer.
Le manuscrit de ce livre est toutefois imprimé sur papier plus résistant par rapport au support très fragile de l’époque. Pourtant, l’acheteur va se retrouver sur un manuscrit qui contient l’essentiel de l’histoire. La reproduction est assurée par des spécialistes qui offrent une entière satisfaction aux acquéreurs et aux antiquaires qui veulent s’approprier de ces objets datant des anciennes époques. Saint-Exupéry décrit sa propre vie privée dans les manuscrits que les éditeurs ont pu collecter de la part des personnes à qui l’écrivain les avait confiés.
Où trouver les manuscrits du premier livre ?
Les œuvres d’Antoine de Saint-Exupéry sont bien répertoriées dans des endroits qui peuvent les conserver le plus longtemps possible. Les chercheurs et les collectionneurs trouvent en cela une possibilité d’enrichir leur arsenal d’objets anciens qui sont tellement précieux. Les professionnels qui se chargent de la restauration des manuscrits sont le Musée des arts décoratifs qui organise régulièrement des expositions dont les dates sont affichées préalablement. Ainsi, les acquéreurs peuvent d’ores et déjà se préparer.
De leur part, les éditeurs professionnels font aussi tout leur possible pour reproduire les objets sous toutes leurs formes en essayant de conserver l’originalité. Les livres écrits de la main de l’auteur sont toujours marqués par la vie familiale de l’écrivain mêlée à sa passion pour l’avion et à la littérature. Pourtant, la vie ne lui permet pas d’aller plus loin au-delà de ses 44 ans. C’est à cet âge, en juillet 1944 qu’il meurt accidentellement au large des côtes marseillaises où les épaves de son avion ont été récupérées en 2003. Saint-Exupéry est mort pour la patrie.